Ici Ambre 2


Numéro 2


Accueil Sanglant

De nouveaux princes à Ambre.

Ambre s'est enrichie de deux nouveaux princes. Le premier est le fils de Bleys, un dénommé Lord Leighton, un drôle de personnage à l'allure typiquement anglaise, une sorte d'esthète uniquement intéressé par la chasse. Le deuxième, fils de la regrettée Deirdre, est quant à lui un être tout à fait grotesque et ridicule. Son nom même est imprononçable, je crois que c'est Arzano. Le troisième est Alkaen, une espèce de brutte épaisse engendré par Julian. Leur arrivée fut l'occasion d'évènement plus ou moins comiques, excepté la tentative d'assassinat envers Random qui nous a rappelé qu'en aucun moment Ambre ne pouvait être un lieu de villégiature. 

A leur arrivé, je décidai de leur faire visiter la cité. Mon père se trouvant bizarrement absent je leur montrai la marelle, où Arzano se retrouva prisonnier en voulant bêtement la traverser, malgré mes objections. Après que Bleys l'ai enfin délivré, mes nouveaux cousins rencontrèrent Bénédict qui les testa au combat de bien humiliante façon. Bien plus tard Lord Leighton fut pris d'une envie de chasser et c'est ce qu'il fit le lendemain puisque Julian invita toute la famille en Arden. Là encore Arzano se fit remarquer. Il se métamorphosa en oiseau et se mêla avec le gibier. Je manquai de peu de le tuer. Pour cela et pour l'inconscience avec laquelle il avait agit, il se fit châtier durement par Fiona et Gérard.

Le soir, une fête fut organisée, et comme toutes les fêtes à Ambre, elle fut bien morne. Seulement mon père se fit remarquer par son absence, d'autant plus que je ne pouvais plus le contacter et que Dworkin se déplaça pour me faire part de son inquiétude. Comme il me sembla que la situation devait être grave, toute la famille se livra à un contact par atout avec Random. Malheureusement, l'expérience fut trop bien tentée et quelqu'un en profita pour le poignarder. Désormais il est dans sa chambre, encore grièvement blessé et nous savons que l'un de nous est l'auteur de cette tentative de meurtre. Il me reste maintenant la volonté de trouver le coupable et de le punir.

Secrets et conspiration

Un jour que je passais dans la bibliothèque, l'esprit occupé par je ne sais plus quelle idée, je découvrais, à ma grande surprise, une étrange lettre, si étrange et au contenu si mystérieux que je décidai de la mentionner ici. Cette lettre ne comporte aucune signature, non que je l'ai omise afin de garder l'information pour moi seul, mais je l'ai trouvée ainsi. A vous maintenant de la lire et de juger de son contenu. 

Angel.

PS: Il est à dire que je pris connaissance de ce document bien avant que mon père ne se fasse agresser. Peut-être son auteur est celui qui a commis cet acte.

Mon cher protégé,

Cette lettre t'étonnera peut-être mais tu as maintenant l' âge de connaître la vérité sur la nature de ta famille. Ce mot m'a paru toujours d'un mauvais emploi mais en y réfléchissant bien, c'est bien une famille que nous composons, toi tes cousins et tes oncles. Seulement, je dois te prévenir que c'est d'elle que viendra ta fin. Enfin je dis cela mais il est possible que ta fin ne vienne jamais. Encore faut-il que tu prennes quelques précautions élémentaires, car si j'ai l'oeil sur toi, il se peut qu'en des circonstances très spéciales je n'ai aucun pouvoir. Tout d'abord, apprends que tu ne dois faire confiance à personne, pas même moi, car la seule ambition des princes de notre sang est le trône. Oh, peut-être d'autres ambitions nous ont poussé à agir, des ambitions bien plus dangereuses, comme celles de Brandt qui voulait détruire Ambre pour la reconstruire à son idée. Mais maintenant que la paix semble revenue, maintenant que Random occupe le trône, les rumeurs, les complots, les chuchotements dans les alcôves vont bon train. Il est certain qu'un jour tu y sera impliqué et ce jour là, tu devras renier tout ceux que tu aimais et combattre pour survivre.

Poussière d'Angel

Un poème du prince

J'ai longuement vécu dans ces chambres antiques,
Sous cet astre lunaire à l'éclatant reflet
Et sous l'ombre protectrice de ce si grand palais;
Cette Ambre si belle, à l'architecture si mythique.

J'ai vu, de loin, la mer qui roulait les galets
Dans ce pays immense, sur ces grèves basaltiques
Et j'entendais contés sur de douces musiques
L'histoire de ces princes aux visages si parfaits.

C'est dans cette cité qu'un roi m'a donné vie
Et tout autant me révéla si belles splendeurs
Qui jamais, nulle part, ne partirons de mon coeur,

Comme ces forêts fécondes, humides par la pluie
Et de partout, se dégageant subtiles odeurs,
Tous ces parfums d'aventure et d'essence de fleurs.